Grouikette couve
Réclamées à corps et à cris par mes nombreux fans, voici enfin les photos de mon bidon qui s’arrondit. Comme je vais pas vous les balancer comme ça, vous aurez aussi droit à ma prose ; et puis il faut aussi penser aux gens qui débarquent sur le blog au détour d’une recherche google sur « comment faire du béton soi-même », il faut bien leur expliquer le pourquoi du comment.
Suite à d’intenses négociations avec Grouik, celui-ci avait enfin accepté l’idée bébé, et comme nous partions de Londres (car il était tout à fait inimaginable d’accoucher là-bas), je suis arrivée à Singapour avec un passager clandestin planqué dans le bidon. Il y est resté un bon moment planqué car ayant une réserve naturelle de graisse me protégeant contre les affres de l’hiver (mais que bizarrement je ne perds pas en été), il a fallu un moment pour passer du stade « je suis un peu ronde mais je le vis bien » à « oui, je suis VRAIMENT enceinte ». D’ailleurs ma p’tite bouée n’a pas totalement disparu et comme me l’a fait remarquer mon homme l’autre jour en tâtant mon ventre: « c’est cocasse, ta couche de graisse est toujours là »…mouais, c’est cocasse….
Bon, je ne vais pas raconter le déroulement de ma grossesse en détail parce que la plupart s’en foutent ou n’en n’ont aucune notion (ça, c’est généralement les gars), et ceux que ça intéresse…ben…je leur ai déjà raconté. Car il faut savoir que ce lundi 29 juin, c’est sensé être le terme de ma grossesse mais que le petit bonhomme planqué dans mon ventre doit trouver qu’on y est vachement bien et fait un peu de rab. Mais voici quand même les quelques anecdotes qui ont parsemées ces neuf mois :
# Quand la petite croix bleue est apparue, on s’est précipité pour appeler nos géniteurs respectifs, tous fiers de leur annoncer la nouvelle. Eh ben aucun n’étaient là…partis dîner ou faire la fête. Ils ne l’ont appris que le lendemain, question de priorité….
# Ma mère m’a immédiatement offert LE Laurence Pernoud, avec ce commentaire : « tu verras, je l’ai lu quand je t’attendais, c’est la bible ». Effectivement, c’est la bible, toutes les futures mamans françaises l’ont lu. J’ai, bien entendu, reçu le 2eme tome (j’élève mon enfant) à Noël. Heureusement, il est régulièrement mis à jour, car une amie qui avait hérité de la version 1979 de sa mère (quand je dis que toutes les mamans l’ont lu) a pu noter quelques différences significatives du type : «si vous avez l’habitude de boire, surtout ne changez rien, réduisez seulement votre consommation»…euh…vérification faite auprès de nos mères respectives : il s’est avéré qu’elles n’ont pas arrêté du tout la picole pour nous. Ceci explique peut-être cela…
# Pendant le 1er trimestre, certaines odeurs m’étaient insupportables comme celle du camembert en ouvrant le frigo le matin. Grouik s’est fait prier de le manger vite son fromage qui pue. J’avais aussi des envies rigolotes comme les cornichons que mon chéri est allé gentiment me chercher à la superette du coin un soir.
# Au 2eme trimestre, je pète la forme, tellement que c’est ma copine Sophie, de passage à Singapour, qui me supplie de faire des pauses.
# Le suivi de la grossesse est un peu différent à Singapour par rapport à la France. Par exemple, la 1ere fois que je vais chez la gynéco ici, je commence à me déshabiller (pour l’examen, normal quoi !), sa petite assistance (il y a toujours une assistante dans le bureau du médecin, autre différence…pour aider et pour éviter des procès fâcheux, comme aux USA) se jette sur moi «no, no, no». Ah bah non, ici pas d’examen gynéco comme en France mais une échographie à chaque fois. Au moins, on évite la désagréable sensation du spéculum (remarque comprise par toutes les femmes, les hommes passez votre chemin) et en plus on voit le bébé, on a même droit à des photos 2D voire 3D.
# Le système singapourien, qui suit le système britannique, considère que le terme d’une grossesse est de 40 semaines d’aménorrhée (SA). En France c’est 41 SA. Je ne m’explique pas encore la différence.
# La présence du futur père est chaudement (voire très hautement) recommandée lors des cours de préparation à l’accouchement. Grouik y est allé en traînant les pieds avec son habituelle mauvaise humeur quand il a pas envie de faire un truc. Bon, je pense qu’il avait raison car ses cours sont particulièrement nuls : pas d’exercices de respiration, juste une petite démo. A ma question «mais comment on fait pour pousser ?», l’animatrice me répond «comme ça !» en fermant les yeux et en ayant une tête très concentrée…ah ouais…Les soins du bébé sont expédiés, on a juste appris à emmailloter le bébé (chose qu’on ne fera certainement pas). Et changer une couche ? les soins du visage, des fesses ? non ? non ! Heureusement qu’on trouve de merveilleuses petites vidéos sur internet qui expliquent tout. Ouf !
# Les dernières semaines sont pénibles : on marche comme un canard, on a les orteils en forme de saucisses cocktail, on dort très mal la nuit (enfin, pour moi, c’est depuis le début, ça me ferra de l’entraînement pour après), les copines vous surnomment Culbuto et Grouik commence à me trouver particulièrement chiante (mais il prend sur lui car c’est un bon mari)
Allez, assez parlé de moi, voici l’oeuf kinder. Pour la surprise à l’intérieur, suite au prochain article.
21 SA 26 SA
32 SA 38 SA
Céline
Suite à d’intenses négociations avec Grouik, celui-ci avait enfin accepté l’idée bébé, et comme nous partions de Londres (car il était tout à fait inimaginable d’accoucher là-bas), je suis arrivée à Singapour avec un passager clandestin planqué dans le bidon. Il y est resté un bon moment planqué car ayant une réserve naturelle de graisse me protégeant contre les affres de l’hiver (mais que bizarrement je ne perds pas en été), il a fallu un moment pour passer du stade « je suis un peu ronde mais je le vis bien » à « oui, je suis VRAIMENT enceinte ». D’ailleurs ma p’tite bouée n’a pas totalement disparu et comme me l’a fait remarquer mon homme l’autre jour en tâtant mon ventre: « c’est cocasse, ta couche de graisse est toujours là »…mouais, c’est cocasse….
Bon, je ne vais pas raconter le déroulement de ma grossesse en détail parce que la plupart s’en foutent ou n’en n’ont aucune notion (ça, c’est généralement les gars), et ceux que ça intéresse…ben…je leur ai déjà raconté. Car il faut savoir que ce lundi 29 juin, c’est sensé être le terme de ma grossesse mais que le petit bonhomme planqué dans mon ventre doit trouver qu’on y est vachement bien et fait un peu de rab. Mais voici quand même les quelques anecdotes qui ont parsemées ces neuf mois :
# Quand la petite croix bleue est apparue, on s’est précipité pour appeler nos géniteurs respectifs, tous fiers de leur annoncer la nouvelle. Eh ben aucun n’étaient là…partis dîner ou faire la fête. Ils ne l’ont appris que le lendemain, question de priorité….
# Ma mère m’a immédiatement offert LE Laurence Pernoud, avec ce commentaire : « tu verras, je l’ai lu quand je t’attendais, c’est la bible ». Effectivement, c’est la bible, toutes les futures mamans françaises l’ont lu. J’ai, bien entendu, reçu le 2eme tome (j’élève mon enfant) à Noël. Heureusement, il est régulièrement mis à jour, car une amie qui avait hérité de la version 1979 de sa mère (quand je dis que toutes les mamans l’ont lu) a pu noter quelques différences significatives du type : «si vous avez l’habitude de boire, surtout ne changez rien, réduisez seulement votre consommation»…euh…vérification faite auprès de nos mères respectives : il s’est avéré qu’elles n’ont pas arrêté du tout la picole pour nous. Ceci explique peut-être cela…
# Pendant le 1er trimestre, certaines odeurs m’étaient insupportables comme celle du camembert en ouvrant le frigo le matin. Grouik s’est fait prier de le manger vite son fromage qui pue. J’avais aussi des envies rigolotes comme les cornichons que mon chéri est allé gentiment me chercher à la superette du coin un soir.
# Au 2eme trimestre, je pète la forme, tellement que c’est ma copine Sophie, de passage à Singapour, qui me supplie de faire des pauses.
# Le suivi de la grossesse est un peu différent à Singapour par rapport à la France. Par exemple, la 1ere fois que je vais chez la gynéco ici, je commence à me déshabiller (pour l’examen, normal quoi !), sa petite assistance (il y a toujours une assistante dans le bureau du médecin, autre différence…pour aider et pour éviter des procès fâcheux, comme aux USA) se jette sur moi «no, no, no». Ah bah non, ici pas d’examen gynéco comme en France mais une échographie à chaque fois. Au moins, on évite la désagréable sensation du spéculum (remarque comprise par toutes les femmes, les hommes passez votre chemin) et en plus on voit le bébé, on a même droit à des photos 2D voire 3D.
# Le système singapourien, qui suit le système britannique, considère que le terme d’une grossesse est de 40 semaines d’aménorrhée (SA). En France c’est 41 SA. Je ne m’explique pas encore la différence.
# La présence du futur père est chaudement (voire très hautement) recommandée lors des cours de préparation à l’accouchement. Grouik y est allé en traînant les pieds avec son habituelle mauvaise humeur quand il a pas envie de faire un truc. Bon, je pense qu’il avait raison car ses cours sont particulièrement nuls : pas d’exercices de respiration, juste une petite démo. A ma question «mais comment on fait pour pousser ?», l’animatrice me répond «comme ça !» en fermant les yeux et en ayant une tête très concentrée…ah ouais…Les soins du bébé sont expédiés, on a juste appris à emmailloter le bébé (chose qu’on ne fera certainement pas). Et changer une couche ? les soins du visage, des fesses ? non ? non ! Heureusement qu’on trouve de merveilleuses petites vidéos sur internet qui expliquent tout. Ouf !
# Les dernières semaines sont pénibles : on marche comme un canard, on a les orteils en forme de saucisses cocktail, on dort très mal la nuit (enfin, pour moi, c’est depuis le début, ça me ferra de l’entraînement pour après), les copines vous surnomment Culbuto et Grouik commence à me trouver particulièrement chiante (mais il prend sur lui car c’est un bon mari)
Allez, assez parlé de moi, voici l’oeuf kinder. Pour la surprise à l’intérieur, suite au prochain article.
21 SA 26 SA
32 SA 38 SA
Céline