Singapour start

Publié le par Celine et Olivier

« Mesdames, messieurs, bonjour,
Ici le commandant de bord Paul Xiang Tahong et le copilote René Ng Hu Yingyu, nous avons juste décollé de Paris CDG avec 4 heures de retard à cause de la neige et du froid glacial. Nous arriverons donc à Singapour avec 2 heures de retard. Vous pouvez dès à présent jeter vos bonnets, moufles, écharpes et cache-nez…. et commencer à servir le Gin Tonic »


Voilà le message que l’on entendait après un trajet en taxi parisien sous la neige, une Mercedes en plus….pas parti gagnant. Ensuite, quatre heures à attendre sur la piste que l’avion passe au dégivrage… Enfin, décollage pour 13 heures de vol vers Changi airport, Singapour….. pas besoin de raconter….13 h de vol c’est assez basique : apéro, plateau-repas, café, film….tentative de dodo….marche pas…tour au WC….retour siège…etc…
L’avion finit donc par se décider à atterrir…ce qui plutôt bon signe : toujours garder le nombre de décollages égal au nombre d’atterrissages… On sort de l’avion, petit choc thermique : 30°C, 90 % d’humidité…et direction notre appart sur West Coast. Très bel appart, très bien situé, très très proche de l’autoroute. A tel point que lorsqu’on sort de la piscine, faut faire attention de quel côté, sinon on se retrouve en slip sur la bande d’arrêt d’urgence.
Comme lors de notre arrivée à Londres, les premières semaines sont consacrées à la survie. Premier achat : des lames de rasoir…oui, c’est assez rare pour moi d’en acheter, mais c’est toujours la veille d’une première journée de boulot, d’une réunion, que j’en ai plus (c’est aussi la faute de Céline qui les a oubliées en Bretagne)…. Deuxième achat : le manger, et là on se limite à ce que l’on connaît pour l’instant. Rien que faire les courses relèvent de l’exploit…direction Carrefour donc…. Troisième achat : visite à Ikea, pas besoin d’avoir quelque chose de précis à acheter…. Y’aura bien un truc avec un nom imprononçable à acheter. Le mieux c’est quand on demande l’article avec un accent français, par exemple Argvagreu, à un chinois… Finalement, on reviendra avec le catalogue…
Malgré l’emplacement idyllique de l’appart, sur West Coast, avec vue sur les chantiers navals, faut quand même prendre la voiture de temps à autre. Je passe donc de la Ford fiesta bleu nuit breton, aération par les trous du plancher et tableau de bord en ronce de plastique craquelé….à une Toyota boite automatique beige….mais avec le volant du mauvais côté… ah ah ah…Déjà conduire dans un pays étranger peut être piégeu (ce mot est une marque déposée, ca veut dire que ça craint…). Mais conduire du mauvais côté à Singapour relève de la gageure, la place du mort est des deux côtés et je comprends pourquoi tout le monde a une petite statue de Bouda ou d’un saint quelconque sur le tableau de bord….Il faut de la protection divine pour oser un changement de file sur l’autoroute.
Après ces quelques premiers ajustements, le premier weekend venu, appareil photo autour du cou, casquette (ou bob Ricard ou casquette Cochonou, au choix, dans tous les cas, on passe pour des touristes dans le coin !), direction Chinatown pour voir les décorations de la nouvelle année chinoise. Cette année nous entrons dans l’année du bœuf d’eau à queue courte, utilisé principalement dans la riziculture : the Ox. « Joyeux animal, travailleur mais un peu buté. ».
A bientôt,
Olivier

Publié dans Singapour

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article