Une journée coincée à la maison

Publié le par Celine et Olivier

Quelques jours après notre arrivée, le plafonnier du balcon de notre appart s’écroule avec plein d’eau qui s’en écoule. Le lendemain, je signale le problème au « management office » qui m’envoie un gars constater les dégâts, puis rdv est pris pour les travaux…dans 2 semaines (ah non la semaine prochaine c’est pas possible, c’est la Chinese New Year, c’est le seul moment de l’année où Singapour s’arrête)
Jour J, j’attends de pied ferme mes gaillards pour 9h.
9h30, toujours personne…ok, je leur laisse le bénéfice du doute, on s’est peut-être mal compris sur l’horaire…
9h45, je téléphone au « management office »
10h, ils arrivent enfin….
Les heures passent, les ouvriers aussi. Le « chef » fait des va et vient et me tient au courant : « on revient dans une heure, on attend que la colle sèche… »
Résultat : fin des travaux à 17h. Donc 6 h (moins l’heure de déjeuner) pour découper le doublage du plafond, couper une canalisation en PVC et la remplacer, replacer la plaque et colmater les joints au plâtre. Mais bien sûr, faudra prévoir une autre journée (minimum) pour repeindre et réparer la lampe qui a pris l’eau et changer le plafonnier en verre cassé (ceci sera fait 10 jours plus tard). Un parfait exemple de l’efficacité singapourienne….par contre, le chantier a été rendu nickel, tout a été nettoyé, balayé…ici aussi un parfait exemple de la propreté singapourienne.

Pendant cette palpitante journée, moi j’ai pas perdu mon temps. Rangement, 3 lessives (j’ai d’ailleurs fait fondre les plombs qui protégeaient les machines…hum, hum…la prochaine fois, ne pas faire marcher le lave-linge et le sèche-linge en même temps), une tonne de repassage (eh oui, depuis que je joue la desesperate housewive, Grouik ne fait plus le repassage. Que tout le monde se rassure, le repassage d’une chemise, c’est comme la bicyclette, ça s’oublie pas)
J’ai eu aussi mon épisode « travaux » ce jour là, mais je pense que j’ai été beaucoup plus efficace que notre team balcon, ceci étant sûrement due à 3 années intensives de bricolage en Bretagne sous les ordres de Grouik. Donc, en suspendant les 40 chemises de mon homme que je venais de repasser avec amour, patatrac, la tringle de l’armoire s’écroule. Gardant tout mon sang-froid, malgré quelques jurons (et m… !), je dégaine ma série de clés Allen (noter l’utilisation du terme technique, ce qui distingue tout de suite le pro du néophyte) et hop je remonte tout ça. Depuis ça tient toujours, c’est bon signe.

Céline

Publié dans Singapour

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
et,il y en a qui disent qu'une femme à la maison ne fait rien ! Je compatis à ta douleur !
Répondre
R
Il t'arrive des aventures palpitantes à Singapour!<br /> ça va, tu ne t'ennuies pas trop?
Répondre